Qu'en est-il de ses obligations réglementaires ?
Comme tout professionnel indépendant, il doit souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro).
En vertu du Décret du 5 novembre 2001, son atelier d'art doit faire l'objet d'une analyse des risques permettant la rédaction d'un Document Unique de Sécurité (DUS).
Pour promouvoir la sécurité lors du travail dans l'atelier de soufflage notamment, le Centre Européen de Recherches et de Formation aux Arts Verriers (Cerfav) édite plusieurs plaquettes pour accompagner les verriers au chalumeau :
> dans les actions à mettre en place pour se protéger de tous les dangers inhérents à la profession
> et dans le choix des équipements de protection individuels (EPI)
Confronté à des risques thermiques et chimiques, entre autres, le souffleur de verre doit pour se protéger :
> porter des lunettes filtrantes,
> ventiler son atelier,
> porter des vêtements de travail couvrant, en fibre naturelle,
> porter des chaussures de sécurité.
Dans quel cadre juridique peut-il exercer son activité ?
Le niveau de formalisme, sa fiscalité et l'étendue de sa responsabilité dépendent de son choix en matière de création d'entreprise.
Seul, il peut :
> créer une entreprise individuelle (EI/EIRL),
> créer une société unipersonnelle (EURL ou SASU).
Nécessitant un apport et la rédaction de statuts, la création d'une société offre plus de crédibilité, tant aux yeux des banques qu'à ceux des fournisseurs.
De plus, une société unipersonnelle est facilement transformable afin d'accueillir de futurs associés.